Quid des casques anti-bruit

Les placeurs sur le tarmac en portent, les musiciens d’orchestre en ont besoin, les soudeurs doivent les mettre aux oreilles. Eux, ce sont les casques anti-bruit, une sorte d’équipements de protection individuelle (EPI) qui réduit l’effet des sons assourdissants sur les tissus auditifs, le système nerveux central et tout l’organisme. Dans tout environnement où le niveau sonore franchit les 85 dB(A), le port d’un protecteur individuel contre le bruit (PICB), dont un casque antibruit, est requis.

Il faut éviter que les enfants passent leur temps jouer tout près d’un engin à moteur. Non seulement qu’ils courent un risque d’écrasement, mais sans porter de casques de protection, leur faculté auditive se voit détériorer d’une manière irréversible. Les adultes sont également concernés par ce risque, étant donné que le tympan fait partie des tissus les plus fragiles de notre organisme. Dépendant du temps d’exposition aux sons et du niveau sonore, les dégâts sur l’audition peuvent être plus ou moins graves. Pour rester prudent, il faut porter un PICB, dont un casque antibruit ou une paire de bouchons d’oreilles.

FIP Center rend compte des dangers qu’une résonance bruyante présente aux travailleurs de différents chantiers et au public concerné (bébé, enfant, adulte “walker” qui passent aux environs du site émetteur de bruits fracassants). Ainsi, des casques anti-bruit de haute qualité et qui respectent les normes de sécurité en vigueur sont ainsi disponibles en stock. Parce que la santé préoccupe tous, commençons donc par protéger nos oreilles.

Que signifie le mot “casque” ?

Il y a casque et casque. La notion de ce terme conduit certaines personnes à une confusion. Effectivement, un casque de protection est tout à fait différent d’un casque de type “walker” ou écouteur. Ainsi, certains salariés mettent aux oreilles un kit d’écouteurs au lieu des bouchons anti-bruit ou d’un casque anti-bruit, ce qui va augmenter le risque de troubles auditifs. Les détails.

Casques de protection

Les casques que les motards et les ouvriers de chantiers ainsi que les électriciens portent sont appelées “casques de protection” ou “casques de sécurité”. Il s’agit d’un EPI qui sert à protéger essentiellement le crâne. Ils assurent une protection contre les chocs, les variations de température, le court-circuit, etc.

De leur côté, il existe les casques antibruit. Cela se définit comme des accessoires à mettre sur les oreilles afin de diminuer les niveaux acoustiques qui tapent le tympan à un niveau supportable. Souvent, les deux cache-oreilles sont reliés à l’aide d’un arceau ou d’un serre-tête. Un casque anti-bruit se caractérise par son SNR ou Single Number Rating. Cela exprime sa capacité d’atténuer les sons afin que ces derniers ne nuisent pas à la santé du travailleur.

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Casques de type écouteurs

Cette catégorie englobe les casques de type walker qui servent à écouter de la musique. Au lieu d’atténuer les sons, ils les amplifient. Ils ne constituent donc en aucun cas une protection auditive. Effectivement, bluetooth ou filaire, un casque de ce type est conçu pour les enfants et les adolescents passionnés des MP3. Il ne faut donc pas les confondre avec les casques de protection, plus précisément les casques anti-bruit et les bouchons d’oreilles (car leur différence avec les casques de chantier est déjà évidente). Pour quelqu’un qui travaille dans un environnement où des ondes bruyantes règnent pertinemment, un casque antibruit leur est obligatoire alors qu’un kit écouteur audio doit être banni. Il faut que l’équipement atténue les sons et non le contraire.

Pourquoi porter un casque antibruit ?

Les bruits font partie des dangers imminents pour l’organisme. Ils attaquent la partie auditive et pourrait détériorer l’état de santé du travailleur en général. Afin de réduire voire écarter ces risques, le port d’un casque antibruit est préconisé là où des bruits fracassants sont produits.

Pour passer une journée dans le confort

Lorsque le salarié vit dans un cadre confortable, il est naturellement motivé à travailler. L’ergonomie est donc un aspect à bien considérer afin de rendre l’équipe plus productive. Le confort rime souvent avec le sentiment d’être en sécurité. Dans un lieu professionnel où des machines envoient des ondes sonores, le port d’un casque antibruit atténue ces sons pour ne pas perturber les oreilles des employés. Certains modèles de casque antibruit, comme ceux proposés par FIP Center, sont d’ailleurs conçus avec un poids plume. De ce fait, ils ne gênent point la tête, lui conférant ainsi un confort optimal.

Pour réduire les impacts du bruit sur la santé et la sécurité du travailleur

Lorsqu’un bébé crie en pleine nuit, certains gens voisins pourraient se plaindre d’un tapage nocturne. Dans une zone industrielle ou sur un chantier en lieu public, on devrait s’attendre à des bruits plus ou moins pointus. Dans les deux cas, les bruits constituent un problème et devraient donc être évités. Au cas où on ne peut pas les éviter, il faut un casque antibruit qui atténue son niveau exprimé en décibels. Ainsi, avec ce type d’équipements de protection, on peut passer de 110 dB (cas des marteaux-pinceurs ou des réacteurs d’un aéronef) à 80 dB. 

Par conséquent, les sons ne détériorent plus le fonctionnement des oreilles. Les risques de dégradation de la santé cervicale sont écartés et l’ensemble de l’organisme reste en meilleure forme. Il faut ainsi de bien choisir son casque antibruit pour qu’il s’adapte mieux à la profession. Effectivement, pour un soudeur MIG, un casque doté d’un SNR 28 DB suffit. Le niveau sonore passe ainsi de 90 dB(A) à 62 dB(A). En revanche, pour faire face aux bruits du train qui sont de 110 dB, un casque à coquilles de SNR égal à 33 dB conviendra.

Quels sont les impacts du bruit sur le travailleur ?

Le bruit lorsqu’il se trouve à niveau inférieur à 85 dB est qualifié d’inoffensif. En revanche, au-delà de ce seuil, il est considéré comme dangereux pour l’audition. Pour un son impulsif (des bruits à courte durée mais à ultra forte intensité), le dégât pourrait être irrémédiable. Toutefois, même pour une résonance auditive de 85-100 dB, lorsque le temps d’exposition est longue ou dans le cas d’une exposition répétée, les effets des bruits sur la santé peuvent être pénibles.

La fatigue auditive

La première conséquence néfaste d’un bruit assourdissant est la fatigue auditive. Pour information, un écouteur filaire ou bluetooth walker ou “walkman” produit jusqu’à 90 dB(A), la raison pour laquelle il ne faut pas en mettre longtemps aux oreilles. Dans une usine bruyante, telle que dans le secteur de la construction d’automobiles, le port d’un casque antibruit est plus que nécessaire. Pour causes, l’organe de l’ouïe est constitué des muscles qui ne sont pas infatigables. Ce sont les bruits sonores qui provoquent la fatigue auditive. Que ce soit des sons ultra hauts (plus de 100 dB) ou des sons plutôt hauts (85 à 100 dB), s’exposer à un tel facteur agace la santé auditive.

La surdité

Un bruit impulsif, lorsqu’il tape le tympan, peut casser ce dernier. Ainsi, la personne victime est devenue sourde. Il s’agit d’un dysfonctionnement irréversible. De même, pour des résonances plutôt hautes mais à des fréquences répétées, le risque de surdité reste important. Le choc acoustique est un véritable fléau pour nos oreilles. A la longue, la fatigue auditive pourrait s’empirer et devenir un problème imminent qu’est la surdité. C’est pourquoi porter un casque antibruit entre dans les mesures de protection auditive.

Le trouble général de la santé

L’organe auditif se relie directement au cerveau par des nerfs auditifs. Lorsque ceux-ci sont endommagés, la douleur pourrait saisir le système nerveux central. Il en résulte des troubles nerveux, des migraines et un étourdissement. De nombreux effets notoires surviennent ainsi : nausée, céphalée, chute de cheveux, troubles cardiovasculaires, etc. Le cerveau est le centre de commande de notre organisme. Lorsqu’il est endommagé, c’est le corps entier qui soufre.

Comment fonctionne un casque anti-bruit ?

Un casque anti-bruit atténue les sons émis par un équipement. Pourtant, il doit aussi permettre à son porteur d’entendre les consignes données par son supérieur hiérarchique. Ci-dessous les détails sur le fonctionnement de cet appareil de protection auditive.

L’atténuation du niveau sonore

Parce que les sons bruyants causent des dégâts sur la santé et la sécurité, il faut donc les atténuer d’une manière significative. Un casque antibruit est doté d’une capacité de réduction du niveau sonore. Cette grandeur est exprimée par le SNR. FIP Center propose des casques anti-bruit avec des SNR de 28 dB et 33 dB.

Un casque antibruit capte donc les sons émis par les appareils environnants (engin compacteur, matériel de soudage, réacteur, fraise…). Ces sons vont passer par un atténuateur pour enfin donner un niveau sonore inoffensif. Par conséquent, l’ouvrier peut travailler tranquillement, étant donné le casque atténue d’une manière précise le niveau acoustique qui tape ses oreilles.

Un appareil pour rester à l’écoute de ses collègues de travail

Pourquoi un soudeur ne doit-il pas porter un casque dont le SNR est évalué à 50 dB ? La raison est simple : avec cette valeur de SNR, le niveau sonore descend de 90 dB(A) à 40 dB(A). Or une conversation calme entre deux personnes s’entend à 50 dB(A) et une conversation animée fournit 60 dB(A). Pour que le salarié puisse entendre les ordres de son supérieur hiérarchique, les alarmes ou encore les klaxons des voitures qui débarquent, son casque antibruit doit permettre d’obtenir un niveau sonore entre 60 dB(A) et 80 dB(A). A cet effet, un tel PICB atténue donc le niveau acoustique tout en permettant d’entendre les voix et les sons normaux dans son enceinte de travail.

Quelles normes régissent les casques anti-bruit ?

La conformité aux normes figure parmi les critères de choix d’un PICB. En Europe, c’est la norme EN 352-1 qui est applicable alors qu’aux États-Unis et au Canada, le standard ANSI S3 19-1974 régit ces EPI.

La norme EN 352-1

La norme EN 352-1 définit les casques anti-bruit  comme une protection auditive qui comporte de coquilles fonctionnelles entourant les oreilles du porteur. Ils sont des meilleurs alliés des ouvriers travaillant dans des environnements où les niveaux de bruit varient beaucoup grâce à leur facilité de mise en place et de retrait.

La norme EN 352-1 comprend plusieurs parties dont quatre spécifient les exigences relatives aux casques anti-bruit :

• La partie 3 donne les  exigences applicables aux coquilles anti-bruit fixées sur des casques de chantier ;
• La partie 4 mentionne les exigences de sécurité et essais pour casques anti-bruit à atténuation dépendante du niveau ;
• La partie 5 relate les exigences de sécurité et tests concernant les casques à coquilles avec atténuation active du bruit ;
• La partie 6 spécifie les exigences de sécurité et contrôles concernant les casques anti-bruit avec dispositif de communication.

La norme ANSI S3 19-1974 (American National Standards Institute)

Les normes ANSI S3.19 servent pour s’assurer que la protection auditive offre un niveau de protection prévisible. De nombreux niveaux existent en fonction des besoins. En vue de se conformer aux normes ANSI, la protection auditive doit être testée par un centre de test agréé. Si le test est concluant, les produits peuvent être vendus avec l’étiquetage NRR (Noise Reduction Rating).

Les taux de réduction de bruit typiques oscillent entre 22 dB et 33 dB, bien que certains modèles en disposent une valeur plus élevée. Cela s’applique aussi bien aux bouchons d’oreille qu’aux protections auditives de type cache-oreilles, c’est-à-dire les casques de protection auditive.

Quels sont les meilleurs casques anti-bruit du moment ?

Lorsqu’il est question de choisir un PICB, il faut tenir compte de certains critères à savoir :

• Le niveau d’atténuation acoustique : l’appareil doit permettre d’atténuer les niveaux sonores à un niveau où les alarmes et les consignes de travail restent audibles ;
• L’environnement : un casque léger est à privilégier pour éviter la transpiration et les gênes occasionnées ;
• Les autres EPI à porter avec le casque : Il faut bien vérifier la compatibilité entre deux EPI. Par exemple, un casque à coquilles se fixe parfaitement sur un casque de chantier ;
• Un casque normé : cela porte garant de la qualité (confort, praticité, durabilité, etc.) de l’équipement ;
• L’hygiène et la santé du porteur : un arceau en mousse synthétique se nettoie facilement avec une microfibre ou un chiffon en coton. En outre, il faut éviter les matières allergènes ;
• Le confort de l’EPI : légèreté et souplesse riment souvent avec confort.

Si tels sont les critères de choix d’un casque de protection auriculaire, FIP Center a ainsi sélectionné les meilleurs produits du marché pour être proposés à ses clients. Ces PICB respectent aussi bien la réglementation européenne que les standards américains en matière de protection individuelle contre le bruit.

Casque antibruit avec coquille 28 dB

Ce modèle suit la norme EN 352-1 relative à la protection contre le bruit en tant que serre-tête. Il dispose d’un SNR 28 dB correspondant à une atténuation standard du bruit, conforme également aux normes ANSI S3.19-1974. D’ailleurs, il respecte les normes H 30 relative à l’atténuation haute fréquence, M 27 (atténuation moyenne fréquence) et L 17 (atténuation basse fréquence). Ce casque convient ainsi pour divers professionnels : BTP, industrie lourde et tous travaux de bricolage.

Casque antibruit avec coquille ABS mousse 33 dB

Ce modèle respecte également la norme européenne EN 352-1, dont les valeurs d’atténuation acoustique en décibels (standard, haute, moyenne et basse) sont respectivement 33, 33, 31 et 25. Il satisfait ainsi aux standards ANSI notamment en matière de NRR. Ce casque fabriqué par l’entreprise de renom Delta Plus et distribué par FIP Center est destiné pour les professionnels de l’industrie lourde, du secteur BTP/Construction ainsi que le second œuvre.