Tout savoir sur les harnais de sécurité

Lors des travaux en hauteur, tel qu’un chantier de toiture ou d’installation électrique, le port d’un harnais de protection est requis. Cet équipement de protection individuelle (EPI) sert à protéger le travailleur d’une éventuelle chute. C’est ainsi que quand on parle de harnais de sécurité, cela redirige la plupart du temps vers les harnais antichute.

Le risque de chutes est important lors des travaux en hauteur. C’est pourquoi tout professionnel exécutant un tel métier doit se munir d’un harnais antichute. Le choix de ce genre d’équipements de protection repose sur quelques critères essentiels, dont le confort du harnais et sa conformité aux normes. FIP Center distribue des harnais de sécurité de haute qualité de marque Tractel. Ces articles répondent aux diverses normes européennes. Ainsi, la sécurité de l’employé est assurée.

Par définition, tous travaux s’effectuant à une hauteur de plus de 1 m sont considérés comme des travaux en hauteur. La taille, le poids, le confort et les points d’ancrage d’un harnais de sécurité constituent ses principales caractéristiques. Ces détails peuvent être associés à sa facilité d’usage pour en dénicher le meilleur modèle du marché. Son usage se résume, quant à lui en 4 points essentiels, sur : support, maintien au travail, suspension et évacuation. Là encore, il faut noter que tous les harnais de sécurité ont leurs usages particuliers.

Les travaux en hauteur : des activités à risques

harnais de sécurité

Comme les travaux en zone ATEX présentent des risques d’exposition aux fortes chaleurs, ceux en hauteur se caractérise notamment par les risques de chute. Ils sont beaucoup fréquents dans le secteur de BTP et de l’industrie.

Les risques liés aux travaux en hauteur

L’expression « travail en hauteur » désigne une intervention menée sur un emplacement se trouvant à une hauteur supérieure à 1 m du sol : toitures, charpentes, passerelles…. Il peut aussi se définir comme étant l’utilisation de certains équipements servant pour atteindre une certaine hauteur : échelles, échafaudages, plates-formes de travail… Le risque de chutes est ainsi présent dans de nombreuses activités : élagage, maintenance industrielle, peinture, pose d’un système de climatisation, entretien des locaux, etc.

Après les accidents de la circulation, les chutes avec dénivellation se positionnent comme la seconde cause d’accidents de travail mortels. Si une chute ne provoque pas la mort, elle cause soit une blessure, soit une fracture, soit des lésions tissulaires plus ou moins graves. L’effet de la chute peut être senti instantanément ou ultérieurement, voire quelques jours après l’accident.

Se protéger lors des travaux en hauteur

La prévention des chutes en hauteur consiste en une action menée sur la conception des ouvrages ou des équipements, sur les postes de travail et sur les modes opératoires. Comme équipements, les harnais de sécurité font partie des EPI obligatoires pour tous travaux en hauteur. Cela concerne aussi bien les professionnels du BTP, les techniciens d’entretien et de maintenance en entreprises que les agents de réseaux électriques.

Il existe deux types de mesures préventives de chutes en hauteur :

– La protection collective : Entre autres, des équipements temporaires non mécanisés permettent d’assurer une protection collective : plates-formes individuelles, échafaudages roulants et échafaudages de pied, nacelles et plates-formes élévatrices.
– La protection individuelle : Elle est réservée aux circonstances où recourir à des équipements de protection collective est impossible. Il faut noter que les techniques d’accès et de positionnement au moyen de cordes et de harnais, font l’objet d’une interdiction de principe, assortie d’exceptions prévues par le Code du travail. Leur usage n’est permis que dans certaines situations très spécifiques. Ces systèmes servent pour arrêter la chute ou pour interdire l’accès à une zone où il y a risque imminent de chutes. Ce type de protection individuelle se décline en systèmes d’arrêt de chute, systèmes de retenue et systèmes de maintien au poste de travail.

Caractéristiques d’un harnais de sécurité

Le harnais de sécurité dispose de propres caractéristiques qui lui sont propres. Ces descriptions peuvent également utilisées comme critères de choix d’un harnais. Les plus cruciaux sont : la taille, le poids supporté par l’équipement, le niveau de confort procuré par le harnais et les points d’ancrage.

La taille

Généralement, les tailles d’un harnais oscillent entre S et XL. Cependant, certains modèles sont conçus dans une dimension unique et réglable pour se marier parfaitement à la morphologie du travailleur.

Le poids

La plupart des harnais supportent un poids allant jusqu’à 100 kg. Fabriqué pour être plus résistant et plus performant, le harnais de sécurité antichute Tractel HT22 disponible chez FIP Center est doté d’une capacité impressionnante de 150 kg.

Le confort

Des modèles de harnais sont équipés de renforts de confort au niveau de cuisses, de jambes et/ou d’épaules. Quant à la mousse aux bretelles, elle offre la possibilité de limiter les éventuels frottements.

Les points d’ancrage

Tout salarié travaillant en hauteur avec des matériels coupants ou chauffants doit bénéficier d’un accrochage dorsal. Avec les points d’ancrage sternaux, les points dorsaux assurent le maintien de l’utilisateur en position verticale après une chute. Quant aux points d’ancrage ventraux et latéraux, ils sont appropriés à des positions de travail.

Normes et réglementations sur les harnais de sécurité

harnais de sécurité 2

Le Code du Travail, les standards sur la santé et la sécurité au travail (OHSAS 18001 et ISO 45001) ainsi que les directives sur les EPI mentionnent les obligations en matière de harnais de sécurité. Ces standards sont complémentaires et la conformité aux critères y mentionnés peut-être servi de critère de choix d’une ceinture antichute.

La norme EN 361

La norme EN 361: 2002 est un standard à respecter pour la vente de ceintures de sécurité antichute. Elle spécifie les exigences et les méthodes d’essai des harnais de sécurité dites «antichute». Pour en faire un équipement de protection antichute, il doit avoir un crochet arrière et un crochet sternum pour mieux éviter les chutes et réduire l’impact de la tondeuse, notamment avec une paire de cintres.

Selon ce standard européen, un harnais de sécurité antichute doit comprendre :

  • un accrochage dorsal et/ou sternal
  • des bretelles
  • des cuissardes
  • des boucles de réglage.

En revanche, le standard EN 361 s’applique uniquement aux systèmes de protection antichute. Quant à un élagueur, il a besoin d’un système de support pour travailler en toute sécurité. Par conséquent, le harnais qu’il choisit doit répondre aux normes EN 361 et EN 358.

La norme EN 358

La norme EN 358:1999 spécifie les exigences relatives aux matériels de maintien au travail, dont les harnais de sécurité et les longes ainsi que les ceintures de maintien au travail et de retenue. Effectivement, ces trois EPI disposent tous de points d’ancrage.
En revanche, cette norme exclut le harnais de sécurité disposant les caractéristiques indispensables pour être considéré comme harnais antichute. Effectivement, les points d’ancrage seront accrochés à un système de retenue et de maintien au travail. Par conséquent, ils ne supportent donc pas une chute supérieure à 0,5 m. Ainsi, le harnais de sécurité choisi pour ses travaux d’élagage doit répondre aux critères mentionnés dans le standard EN 361 pour être considéré comme antichute.

La norme EN 12841:2006

Cette norme s’applique aux dispositifs de réglage de corde utilisé dans des systèmes de maintien au travail. Elle dicte les exigences, les méthodes d’essai, le marquage et la notice d’informations du fabricant. Les dispositifs de réglage de corde conformes à ce standard peuvent être utilisés par une ou deux personnes simultanément. Cependant, ils ne conviennent pas aux systèmes d’arrêt des chutes.

La norme EN 813

Cette norme européenne s’applique aux harnais équipés simplement d’une ceinture avec un accrochage sternal et des accrochages latéraux, et de cuissardes. Il faut signaler que ces harnais ne peuvent pas arrêter une chute, mais à la progression sur corde et au maintien au travail. Par ailleurs, ils permettent de connecter un descendeur et une ou plusieurs longes de maintien ou de progression. Un harnais de sécurité répondant à la fois aux EN 813, EN 358 et EN 361 est considéré comme un harnais antichute complet et permet de maintenir l’élagueur pendant son travail.

Que dit le Code du Travail ?

Selon l’Article R. 4321-1 du Code du travail, l’employeur doit fournir à chacun de ses employés un matériel adapté ainsi qu’une formation théorique et pratique. De plus, de l’Article R. 4323-104 à R. 4323-106 du Code du travail, il est stipulé que les formations qui sont à caractère obligatoire, doivent correspondre aux situations réelles de travail de l’employé et permettre le secours d’une victime d’accidents en plein chantier en hauteur. Il est donc de la responsabilité de l’employeur d’octroyer à son salarié des EPI appropriés au type de missions auquel ce dernier est affecté.

Guide de choix d’un harnais de sécurité

Guide de choix d'un harnais de sécurité

De nombreux types de harnais de sécurité débarquent sur le marché. Le choix du modèle dépend de la conformité de l’EPI aux standards en vigueur tout en prenant compte du niveau de protection souhaité ou plus précisément de la catégorie du travail en hauteur à entreprendre.

La conformité aux normes

Des Directives Européennes informent sur les exigences relatives aux équipements de protection individuelle (EPI). D’autres standards spécifient les exigences précises quant aux protections antichute, dont les harnais et les longes de sécurité. La conformité à ces critères de référence est gage de la qualité de l’équipement. Il faut donc demander au fournisseur les attestations et/ou les certifications, dont le marquage CE et la mention « certifié ISO ». Sur l’étiquette de l’article, ces mentions sont obligatoires pour que le client aperçoive tout de suite à quelles normes le harnais se conforme. Ainsi, un harnais répondant aux standards applicables en matière d’EPI et de sécurité au travail :

  • EN 361 est un harnais de retenue au travail ;
  • EN 361 et EN 358 permet une retenue et un maintien au travail ;
  • EN 361, EN 358 et EN 813 offre une retenue et un maintien au travail ainsi qu’un arrêt de chute, une protection en cas de travail en suspension et un sauvetage.

Le niveau de protection souhaité

On distingue deux grandes catégories de harnais de sécurité :

  • Les harnais généralistes se déclinent en : antichute, à la fois antichute et maintien au travail, et antichute, maintien au travail et suspension ;
  • Les harnais spécialisés : ceux destinés pour un milieu confiné, pour l’élagage et pour le secours.

En regardant ces différentes catégories de travaux en hauteur, une explication lexicale mérite d’être donnée. Ainsi, le mot « retenue au travail » désigne le harnais qui permet d’éviter l’accès à une zone où le risque de chute est possible. Quant à un harnais de maintien, il offre la possibilité de maintenir le travailleur en toute sécurité à son poste de travail avec les mains libres. Par « antichute », on entend le type de harnais qui retient l’employé en cas de chute et qui le maintient en suspension. Ce dernier signifie que le travailleur a les deux pieds dans le vide et ses mains sont libres. Enfin, un harnais de sauvetage se définit comme étant un harnais qui offre la possibilité d’évacuer une victime par le haut ou par le bas.

Qualité d’usage du harnais

Par qualité d’usage, on parle surtout de la praticité du harnais. Ainsi, il doit donc être facile à l’habillage et facile de réglage. Comme les harnais de sécurité Tractel proposés par FIP Center, ils peuvent être enfilés comme une veste. A cet effet, même une personne amateur peut s’en servir. En outre, lors de la toute première utilisation d’un harnais, il est possible pour certains modèles d’être réglés au niveau de la jambe et des épaules. Cela est rendu possible grâce à des boucles de réglage.

Le confort de l’EPI

L’utilisateur du harnais doit se sentir à l’aise en portant ce genre d’EPI. Sur certains modèles, on trouve des renforts de confort. Ces accessoires permettent de réduire les points de compression en cas de chute ainsi que les effets du traumatisme en suspension. Ils sont fixés soit au niveau des jambes, soit au niveau des cuisses, soit au niveau des épaules, soit au niveau de toutes ces trois parties et des deux d’entre elles.

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